Un «privilège» scandaleusement mis en cause


Paolo Borrometi, Sandro Ruotolo, et Michele Albanese ne vivent pas la vie de M. et Mme Toutlemonde. Au congrès de la FNSI, la Fédération nationale de la Presse italienne, à laquelle j’ai participé cette semaine, ils étaient présents, accompagnés de leurs gardes du corps. Des policiers en civil, détectables à leur oreillette, qui les accompagnent partout, même quand ils vont aux toilettes. Qui les attendent à la sortie de leur domicile ou de leur hôtel, pour les faire embarquer dans une voiture banalisée, munie d’un gyrophare bleu.

La raison? Paolo Borrometi, Sandro Ruotolo et Michele Albanese s’en sont pris à la Mafia sicilienne, ou à une de ses déclinaisons régionales en Italie. Et ils sont menacés de mort.

Récemment, le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini (Lega, extrême-droite) a évoqué le «privilège» dont bénéficient ces journalistes. Et il s’est demandé s’il convenait de le leur maintenir

Tous trois ont évoqué ces propos du leader populiste à la tribune d’un congrès, indigné par ces propos.

Acompagné du président de la FNSI, Beppe Giulietti, Paolo Borrometi s’en est aussi entretenu avec des habitants de Levico Terme, la petite station thermale du Trentin où le congrès des journalistes italiens faisait étape.

Beppe Giuletti présente Paolo Borrometi et son livre

«En fait de privilège, leur a-t-il expliqué, il m’est impossible, pour raisons de sécurité, d’aller voir un match de football. D’assister à un concert. Ou simplement de répondre à l’invitation à l’improviste d’un ami qui me propose de venir manger chez lui».

Paranoïa? Vraiment pas. Il y a d’abord eu le vol du disque dur de son ordinateur, qui contenait nombre de données recueillies dans son enquête sur les propriétaires siciliens qui font cueillir les tomates-cerises dont les champs s’étendent à perte de vue par des Roumaines à la fois exploitées économiquement et sexuellement. Pour les exporter dans toute l’Italie, dans toute l’Europe, et au-delà, pour recueillir des bénéfices colossaux: au Canada, le kilo de tomates-cerises, qui leur a coûté 0,14 euros à la production, se vend à 15 dollars…

Sans compter que les camions qui transportent ces tomates et qui, le plus souvent, ne sont pas contrôlés, peuvent aussi véhiculer de la drogue. Ou des armes.

Il y a eu ensuite cet attentat à la voiture piégée qui le visait, et dont il n’a réchappé que grâce à la vigilance de policiers qui avaient intercepté les tueurs à temps.

La rencontre était organisée à l’initiative d’une librairie locale. Une initiative citoyenne.

Car il en va de la responsabilité citoyenne, a insisté Paolo Borrometti: dans le simple achat automatique de tomates-cerises, on peut, ou non, soutenir l’activité criminelle de ces réseaux mafieux.

Pas évident, sans doute, de s’en rendre compte quand on les voit à l’étal d’une grande surface. Mais des labels garantissent l’origine de certains légumes et agrumes, a rappelé notre confrère. Et l’exclusion d’un producteur mafieux de ces labels a coûté à ce dernier «des millions d’euros». On comprend la fureur que son travail a suscitée.

On parle, avec raison, régulièrement des journalistes assassinés dans le monde. On dénonce l’impunité scandaleuse de leurs assassins. Mais si le nom de Jamal Kashoggi, ce journaliste saoudien massacré au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul, a fait le tour du monde, trop peu de personnes parlent des Paolo Borrometi, Sandro Ruotolo, et autre Michele Albanese

Un autre témoignage a impressionné les congressistes: celui de Luigi Ciotti.

L’homme n’est pas n’importe qui.

C’est tout d’abord un prêtre. Un prêtre à un congrès de journalistes? J’entends déjà l’ironie: ailleurs qu’en Italie, impossible!

Mais Luigi Ciotti est bien plus qu’un prêtre «de base» (voir le reportage ci-dessous, si vous comprenez l’italien): engagé depuis les années 1960 dans l’aide aux personnes en situation de grande précarité, et notamment les toxicomanes, il est, depuis les années 1990, un adversaire résolu de (nous y revoilà!) la Mafia. Et à 74 ans, il a une combativité remarquable. Son invitation, aux journalistes italien(ne)s, à ne pas se contenter de l’information-spectacle, à traquer la vérité, ne déparait à dire vrai pas dans un congrès de professionnels de l’information.

Avec les témoignages des trois confrères vivant sous protection, elle rappelait le rôle démocratique central des journalistes. Qui doivent en être bien conscients, et l’assumer. Mais que les politiques devraient respecter, n’est-ce pas, M. Salvini?

Demain, la FIJ rase gratis


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Le comité exécutif de la FIJ (ExCom) s’est donc réuni ce week-end, avec, en principe, un ordre du jour chargé à débattre. Un point essentiel de cet ordre du jour aurait dû être la question du renouvellement (ou du non-renouvellement) du contrat de la secrétaire générale de la Fédération, puisque ce contrat sera échu dans six petites semaines, à la fin de cette année. Et on sait le rôle crucial du secrétariat de la FIJ pour son développement. Et bien, qu’on le croie ou non, les membres de l’ExCom n’ont tout simplement… pas débattu de cette question.

On peut s’interroger sur les raisons de cette abstention. Car, après tout, si le comité administratif (Admin) de la FIJ avait négligé d’inscrire ce point à l’ordre du jour, ce qui est tout de même assez incompréhensible, rien n’empêchait n’importe quel membre de l’ExCom de l’y ajouter en début de séance. Apparemment, personne n’y a songé. Ce qui nous conduit à penser que cette décision se prendra une fois plus à huis clos, par les membres de l’Admin, voire pire, par certains membres de l’Admin…

P1010794La situation financière de la FIJ, elle, a été discutée. Et il semble qu’elle soit catastrophique. Avant le congrès de la FIJ à Dublin, en juin dernier, un membre du précédent comité exécutif de la Fédération avait déjà tiré la sonnette d’alarme, mais en vain. Il semble bien maintenant que le congrès de Dublin n’a pas été seulement chaotique dans son déroulement, mais désastreux sur le plan financier. Mais bien sûr, les comptes de cette année ne seront soumis qu’au prochain congrès de la FIJ, en 2016. Et donc cela ne préoccupe pas outre mesure son comité exécutif, et en particulier son président irrégulièrement réélu, qui, ne l’oublions pas, a entamé sa très (trop?) longue carrière au sein du comité administratif de la FIJ par des mandats de trésorier. Il sait donc mieux que tout autre que, quand il quittera ses fonctions en 2016, bien peu seront en mesure de contester sa gestion financière.

Un dernier point : le président de la Fédération Européenne des Journalistes (FEJ), Mögens Blicher-Bjerregaard, a accepté une mission de médiation entre la FIJ (ou plus précisément : entre le président irrégulièrement réélu de la FIJ) et le DJV allemand, qui avait quitté le congrès de Dublin en dénonçant le caractère irrégulier de l’élection à la présidence. À mon sens, le président de la FEJ n’aurait pas dû accepter cette mission, car il va ainsi être confronté au deuxième syndicat en importance de sa fédération, qui entretient une polémique déjà longue avec la FIJ sur son manque de transparence, financière notamment. Il appartenait donc aux responsables de la FIJ de résoudre ce problème.

La question se complique encore pour Mögens Blicher-Bjerregaard, de la tension renouvelée entre le syndicat norvégien des journalistes et le président irrégulièrement réélu de la FIJ, qui a menacé le syndicat de poursuites judiciaires si on « continuait à lui jeter de la boue ». Il visait par là des articles sur la crise au sein de la FIJ, parus dans le magazine et sur le site web du syndicat norvégien.

Une fois de plus, les discussions vont donc se dérouler à huis clos. Alors que pourtant, en mai dernier, à Verviers, celui qui était alors premier vice-président de la FIJ avait pris l’engagement que la Fédération allait se montrer plus transparente, face aux syndicats européens réunis en assemblée générale. Tout juste y a-t-il quelques problèmes techniques à résoudre, avait-il annoncé. Ces problèmes semblent s’éterniser. De quoi donner à cette promesse des allures de « Demain, on rase gratis »…

Ce ne serait pourtant guère difficile. Il suffirait par exemple de renvoyer aux syndicats-membres, comme cela se faisait naguère, les procès verbaux des réunions du comité exécutif de la FIJ. Et ses comptes audité, chaque année.

Évidemment, cela conduirait des syndicats-membres à poser des questions peut-être dérangeantes, car ils seraient tout de suite informés de la non-discussion du renouvellement du contrat de la secrétaire générale, ou de la situation financière catastrophique de la Fédération. Une chose, décidément, est de postuler la transparence ; une autre est de la pratiquer…

Esclerosa y dividida la FIP es amenazada de implosion


El momento ha llegado de hacer el balance del congreso de la FIP en Dublin. Y para la Federación Internacional de los Periodistas, es muy preocupante. No me refiero aquí a la irregularidad de la elección para la Presidencia sino al desarrollo de esta reunión impecablemente organizada por la NUJ de Irlanda pero que resulto mas caótica que el Congreso de Cadiz en 2010.

P1010794Un chivo expiatorio fue entonces designado: el secretario general de la FIP, que por fijarse en puntos de procedería, contribuyo al bloqueo del debate. La nueva dirección elegida no tardo en licenciarle. Tres años después, Aidan White ya no esta aquí y la incapacidad de la FIP en organizar su secunda elección (en realidad, la primera porque en 2007, la posibilidad de reelegir Christopher Warren, candidato a un cuarto mandato (!) era casi nula, mientras este año, parece que el presidente en función pensaba comerse a su adversario de un bocado, pero se trago una espina!) ha retrasado de manera importante la tarea del Congreso.

Esta es la responsabilidad abrumadora de los precedentes Comités Ejecutivo y Administrativo de la FIP que han preparado el agenda de este Congreso de Dublin. En el futuro, el modo de funcionar de los congresos de la FIP, como de las asambleas generales de la FEP debe ser revisto: el modelo Anglosajón pertenece al pasado.

Es normal, por ejemplo, que el programa de trabajo 2013-2016 de la FIP haya sido adoptado en unos secundos, sin ningun debate, en un ruido increíble, en los ultimos momentos del Congreso, por una mayoria indeterminada, mientras las dificultades del recuento de los votos para el Comité Ejecutivo habían ya conducido a un retraso de la hora de clausura del Congreso?

François à la tribuneEs normal que una moción crucial por el porvenir de la FIP, presentada por once sindicados-miembros para determinar las estrategias futuras de la FIP, haya sido presentada en fin de la lista de las mociones? Es normal que apenas abierta la discusión, el vicepresidente de la FIP haya presentado una gran serie de enmiendas sin presentarlas de forma escrita a los participantes supuestos evaluarlas sobre la pantalla? En la confusión, el autor (francés) de las enmiendas se consulto unos minutos con los autores de la moción como si se tratase de un negocio a concluir sobre una mesa de un bar: salieron con un consenso ignorado por la asamblea pero aprobado por el Congreso! Cuales serian las criticas feroces de los periodistas si esto hubiera ocurido en una asamblea elegida, Parlamento nacional o el consejo municipal del barrio mas modesto?

La Federación Internacional de los Periodistas peca también por falta de coherencia. Afirma luchar para la igualdad de los generos, pero en interno, no la defiende mucho: en su nuevo Comité Ejecutivo, hay tres mujeres en frente a dieciocho hombres! Algunos hablaran probablemente de falta en coraje de las mujeres. Seria olvidar a algunas consignas sobre el voto que fueron dadas para “castigar” a sindicados y asociaciones que habían apoyado a mí candidatura (a pesar de las denegaciones formuladas). Esas consignas que acabaron por “eyectar” del  Comité Ejecutivo la candidada noruega a la vicepresidencia de la FIP. Recibió, en Dublin, un bonito regalo para agradecerla del trabajo que producio durante años para beneficio de los periodistas, mujeres y hombres, en el mundo entero!

tracts énergumène (1)Y por fin los daños de la elección irregular a la presidencia de la FIP. En su discurso de clausura, el Presidente (irregularmente) reelegido de la FIP (que « olvido » de saludar al suyo competidor) anuncio su intención de tomar contacto con los sindicados que abandonaron el Congreso. Evidentemente no ha entendido que, para muchos sindicados y asociaciones miembros de la FIP, este incidente fue la gota que rebalsó el vaso. No ha entendido que perdio de modo definitivo (si todavia ya no era el caso) la confianza de un gran numero de miembros de la Federación.

Ha vencido después de una campaña electoral poco gloriosa pero su victoria electoral es una victoria pírrica. No para el, desgraciadamente pero para la FIP. La satisfacción de su apetito para el poder, o el reconocimiento social conduce la Federación al bordo de la implosión.

Y siguen la ausencia de visibilidad, la opacidad financiera, y la falta de transparencia democrática que han sido denunciadas durante el debate electoral.

Podriamos corregir esta situación? Por ahora, nadie sabe como, sino acaso con la decision del Presidente de apartarse. Acaso la organización de un segundo voto, rehusado en Dublin por la NUJ, pudiera haber bajado la tensión. Pero nada indica que vamos siguiendo esta dirección. Y siguen asesinatos, detenciones, raptos o presiones sobre periodistas por el mundo entero. Algunas mociones adoptadas en Dublin tratan de todo esto. Pero la FIP se encuentra ahora debilitada para enfrentar estos retos

Sclérosée et divisée, la Fédération Internationale des Journalistes risque l’implosion


Le moment est venu de tirer le bilan du congrès de Dublin de la FIJ, et, pour la Fédération Internationale des Journalistes, il est très préoccupant. Je ne vise pas par là, prioritairement, l’irrégularité qui a marqué l’élection à sa présidence, mais bien le déroulement de la réunion, impeccablement organisée par la NUJ Irlande, mais encore plus chaotique que le congrès de Cadix, en 2010.

P1010794À l’époque, un bouc émissaire avait été tout désigné: le secrétaire général, qui, en se braquant sur certains points de procédure, avait largement contribué au blocage des débats, et la nouvelle direction mise en place à l’époque, n’a pas tardé à le licencier. Trois ans plus tard, Aidan White n’est plus là, et l’incapacité de la FIJ à organiser son deuxième véritable scrutin – mais en fait sa première vraie élection: en 2007, les chances du président sortant, Christopher Warren, qui sollicitait un quatrième mandat (!) étaient nulles ou quasi; ici, apparemment, le président sortant pensait ne faire qu’une bouchée de son opposant, et il est tombé sur un bec de gaz! – a ralenti considérablement les travaux de l’assemblée. Mais la responsabilité du comité administratif et du comité exécutif sortants, qui ont préparé l’ordre du jour du congrès de Dublin est écrasante. Et plus avant, c’est sans aucun doute le mode de fonctionnement de ces congrès de la FIJ, et, partant, des assemblées générales ou annuelles de la FEJ, qui devrait être revu: calqué sur le modèle anglo-saxon, il a fait long feu.

Est-il normal, ainsi, que le programme de travail  2013-2016 de la FIJ ait été adopté en quelques secondes, dans un brouhaha indescriptible, sans le moindre débat, sans le moindre amendement, et par une majorité impossible à déterminer, tout en fin de congrès, alors que les difficultés de dépouillement du scrutin avaient déjà provoqué un report de l’heure de clôture de la réunion?

François à la tribuneEst-il normal qu’une motion tout aussi cruciale, déposée par onze syndicats-membres, pour baliser les futures stratégies de la FIJ, ait été placée tout en fin de liste? Et sa discussion était à peine commencée qu’on a vu le vice-président sortant de la FIJ présenter à la tribune une batterie d’amendements, que les participants n’avaient pas reçu sous forme écrite, et qu’ils étaient censés évaluer à l’écran! Puis, dans une certaine confusion, le promoteur des amendements (français), et les initiateurs de la motion ont tenu un conciliabule de type table de bistrot, d’où ils sont sortis avec un consensus dont l’assemblée n’a pas été informée, ce qui ne l’a pas empêché d’approuver la motion dans son ensemble! On peut imaginer les critiques féroces qu’on retrouverait dans la presse, si une assemblée élue, d’un Parlement national au plus petit conseil municipal, procédait de la sorte sur des documents aussi essentiels que ceux-là!

Où la Fédération Internationale des Journalistes pèche aussi, c’est par son manque de cohérence. Ainsi, si elle affirme se battre pour l’égalité des genres, en interne, elle ne la défend guère: dans le nouveau comité exécutif élu, on ne retrouve plus que trois femmes face à dix-huit hommes! Et certains de mettre cela sans vergogne sur le compte du manque d’engagement des femmes! C’est un peu vite oublier que des consignes de vote, visant à «punir» les syndicats et associations-membres de journalistes de leur soutien à ma candidature, avaient été données (en dépit des dénégations qui nous sont faites sur ce point), qui ont eu pour résultat d’éjecter du  comité exécutif de la FIJ la candidate norvégienne à sa vice-présidence: belle récompense pour le travail qu’elle a mené pendant des années au bénéfice des journalistes, hommes et femmes, du monde entier!

tracts énergumène (1)Et puis il y a les dégâts provoqués par l’irrégularité du scrutin présidentiel. Dans son discours de clôture (où il a «oublié» de saluer son opposant) le président irrégulièrement réélu de la FIJ a annoncé son intention de reprendre contact avec les syndicats qui ont claqué la porte du congrès: il n’a manifestement pas compris que cette irrégularité n’était, pour nombre de syndicats et associations-membres de la FIJ que la goutte d’eau d’un tonneau déjà bien rempli, et qu’il a définitivement perdu, s’il ne l’avait déjà encore fait, la confiance d’un grand nombre de membres de la Fédération. Il aura obtenu sa réélection au terme d’une campagne peu reluisante, mais son succès électoral s’apparente à une victoire à la Pyrrhus. Pas pour lui, mais, malheureusement pour la Fédération Internationale des Journalistes elle-même. Car la satisfaction de son appétit de pouvoir et/ou de reconnaissance sociale conduit celle-ci au bord de l’implosion. Et l’absence de visibilité, l’opacité financière, le manque de transparence démocratique qui la caractérisent, et qui ont été dénoncées pendant le débat électoral, perdureront.

La situation peut-être elle rétablie? Pour l’instant, on voit mal comment. Un pas de côté du président, voire l’organisation, mais sous quelle forme, du deuxième scrutin refusé à Dublin, et sans la pression cette fois de la National Union of Journalists, permettraient, peut-être, de faire tomber la pression. Mais rien n’indique pour l’heure qu’on aille dans ce sens. Et pendant ce temps, dans de nombreux pays du monde, des journalistes sont assassinés, enlevés, détenus ou réprimés. Il en a été question dans des résolutions adoptées à Dublin. Mais c’est une FIJ bien affaiblie, désormais, qui doit faire face à ces défis.