Le Club Liégeois victime de lui-même mais aussi de l’Union belge


Le sort en est donc jeté: battu à Knokke, le Royal Football Club Liégeois a loupé la montée en division IB, qui était son objectif avoué de cette saison.

Une nouvelle fois, les «Sang et Marine» ont été victimes de leur manque d’efficacité: à la Côte, ils ont dominé entièrement la rencontre, mais ils n’ont pu inscrire qu’un seul but, tout en fin de rencontre, insuffisant pour leur éviter la défaite, et insuffisant aussi pour leur permettre de rester dans les talons de Dender, petit vainqueur, de son côté, d’un Dessel qui n’était pas vraiment motivé pour ce tour final, décisif pour une montée qu’il ne pouvait pas plus obtenir que Knokke.

Pour les sympathisants du matricule 4, le coup est rude. Pour ses responsables, le président Jean-Paul Lacomble en tête, il est urgent de tirer toutes les leçons de ce fiasco final, dont le club porte une part de responsabilité, mais une part seulement…

La première question à se poser est de savoir s’il était opportun de se séparer de l’entraîneur, Drazen Brncic, à l’amorce du sprint final. Biens sûr, le Club Liégeois traversait alors une passe difficile, mais son expérience n’aurait-elle pas été précieuse dans ce tournoi si particulier pour la montée en division IB?

L’interrogation suivante porte sur le choix de celui qui prendra l’équipe en charge la saison prochaine. Il semble bien que Gaetan Englebert ne conservera pas ce poste. Et il s’agira de ne pas se tromper.

Il faudra aussi se pencher sur le noyau qui vient de boucler le présent championnat. Le but n’est évidemment pas de tout chambouler. Mais il y a tout de même des questions à se poser, quand on voit le nombre de rencontres où le matricule 4 a eu toutes les difficultés à s’imposer, alors que le recrutement de Jeremy Perbet était censé résoudre en large partie ses difficultés offensives. L’ancien goleador du Sporting de Charleroi a peut-être répondu à l’attente, en termes de buts inscrits, mais n’a-t-il pas fait défaut au moment le plus décisif?

Le propos n’est évidemment pas de pointer l’avant-centre du doigt. Car une rencontre, c’est bien connu, se gagne à onze, douze, treize, quatorze, quinze ou seize. Et il y a peut-être divers postes sur lesquels un renforcement serait nécessaire, pour pouvoir enfin décrocher la timbale.

L’encadrement du club doit lui aussi être passé en revue. Car aussi stupides soient les règlements de l’Union belge, l’erreur qui a fait oublier d’inscrire un joueur de moins de 21 ans sur la feuille d’arbitre d’un match crucial contre Dender a été très chèrement payée. Trop chèrement peut-être: on le saura après l’appel que le président Lacomble entend poursuivre pour le principe. Et pour éviter à d’autres de subir ce que le Club Liégeois a subi.

Et là, au-delà des moyens de droit soulevés par l’avocat qu’est Jean-Paul Lacomble (et notamment le fait que Dender n’ait pas porté plainte dans les délais, ce qui, devant n’importe quelle juridiction, l’aurait fait débouter… mais pas apparemment devant le comité sportif, ou plutôt devant le «sportcomité» comme l’a opportunément prononcé le président du Club Liégeois, de l’Union «belge» de football.

Car, si les responsabilités du club ne peuvent être éludées dans l’échec de sa course à la montée, celles de l’Union «belge» n’en sont pas moins écrasantes.

Ce n’est en effet pas un hasard si c’est au lendemain de la victoire qui apparaissait décisive, face à Dender que le «sportcomité» a infligé un score de forfait pour sanctionner une erreur administrative qui avait valu une simple amende au matricule 4.

Très peu sportif, Dender, battu 3-0 dans le match incriminé où le jeune de 22 ans installé sur le banc n’était pas monté au jeu, s’était pourvu en appel, signalant que lui-même avait été sanctionné d’un score de forfait pour la même erreur lors d’un précédent match.

Le hic, c’est que la jurisprudence de l’Union «belge» de football semble bien avoir été balbutiante sur la question: amendes et scores de forfait ont constitué une jurisprudence particulièrement changeante en la matière.

Toujours est-il que le coup de Jarnac a été parfaitement exécuté: euphorique dimanche et lundi, les joueurs liégeois ont été foudroyés par la décision lundi soir, et c’est avec un moral malgré tout dans les chaussettes qu’ils se sont présentés à Knokke, où ils ont eu la mauvaise idée de s’incliner.

Désormais, rien n’empêche les pontes de la fédération de maintenir le score de forfait, ou de l’annuler, puisque rien n’empêchera Dender d’accéder à la division I B….

Tout cela ne répond pas à la question de savoir pourquoi le Club Liégeois, vainqueur de la compétition de division I A, a été le SEUL club champion de tout le football belge à ne pas accéder d’office à l’étage supérieur, et à laisser les suivants s’empoigner dans un tour final pour désigner un deuxième montant.

Pareille incongruité (le champion ne monte pas, mais bien le club… quatrième classé!) dénature complètement la compétition, mais de cela, apparemment personne ne se soucie.

Autre absurdité: ce tour final, où le Club Liégeois se retrouvait face… à trois clubs flamands, était ouvert à deux formations (Knokke et Dessel Sports) qui ne pouvaient en aucun cas monter. Quelle logique, dès lors, à organiser un tour final à quatre, susceptible de donner naissance à toutes les suspicions de collusion?

Le plus simple, dès lors qu’on accepte, en dépit de toute logique, que la meilleure équipe de la saison ne soit pas promue, aurait été de faire s’affronter le Club Liégeois et Dessel Sports soit en un test-match décisif, soit par matches-aller et retour, avec une belle éventuelle pour emporter la décision.

Tout cela, sans doute, est trop simple, pour les grands penseurs de l’Union «belge» de football, qui préfèrent faire compliqué. Et favoriser au passage les grands clubs, et tout particulier les clubs flamands, avec cette inscription, en division I B, d’équipe «U23» qu’on enverra au casse-pipes, sous prétexte d’aguerrir des jeunes footballeurs.

À tout le moins ces équipes pourront-elles descendre en fin de saison, ce qui n’était pas le cas des jeunes du Club Brugge, les seuls autorisés (tiens, tiens…) à participer au championnat de division I B, lors d’une saison précédente.

La compétition, du coup, en avait été singulièrement faussée. Celle à venir le sera également, car, selon le moment de la saison, les jeunots, même encadrés par de vieux chevaux de retour, offriront une résistance acharnée, ou se feront dézinguer dans les grands largeurs.

Bon, cette fois, la falsification de la compétition ne se fera pas à coups de montres de luxe, c’est déjà cela. Tiens, au fait, on attend toujours les mesures d’assainissement que l’Union «belge» de football devait prendre après la révélation de ce scandale. Il est vrai qu’il lui faudrait faire preuve de courage politique….

Dolor e ira


Parafraseando el famoso título del documental de Marcel Ophüls sobre la vida cotidiana en Clermont-Ferrand, Francia, durante la ocupación nazi, he querido titular mi post de hoy « Dolor e ira ».

Matada mientras era claramente identificada como periodista

Las imágenes del cuerpo sin vida de Sherine Abu Akleh, la famosa periodista de Al Jazeera, que yacía en el suelo, muerta, atada a su chaleco antibalas con el claro sello de « Prensa » y con un casco, inspiraron estos dos sentimientos. Para mí, no hay duda de que la periodista de la televisión qatarí fue disparada deliberadamente y su colega Ali Al-Samoudi fue herido deliberadamente para evitar que filmaran la represión que el ejército israelí iba a lanzar, o estaba lanzando, en el campo de refugiados de Yenín.

Por supuesto, me dirán que esta tragedia debe ser investigada a fondo.

Las autoridades israelíes han propuesto una investigación conjunta a las fuerzas policiales palestinas. No puedo creerlo. En primer lugar, porque el contexto entre Israel y la Autoridad Palestina hace improbable una colaboración sincera entre los investigadores de ambas partes.

El proceso recuerda a un episodio fatal: la negativa de Serbia a permitir que investigadores austriacos entren en su territorio para investigar el asesinato en Sarajevo del príncipe heredero Francisco Fernando y su esposa. La posterior declaración de guerra de Austria-Hungría a Serbia condujo a la Primera Guerra Mundial.

La afirmación de algunos círculos israelíes de que Sherine Abu Akleh y Ali Al-Samoudi fueron víctimas de… disparos palestinos me parece indecente. Aunque tengamos que esperar a los resultados de una investigación verdaderamente independiente (y, por tanto, internacional) sobre esta tragedia, ¿podemos escuchar que los pistoleros palestinos atacaron deliberadamente a los periodistas de una cadena de televisión árabe? ¿O que las balas perdidas alcanzaron a la periodista de Al Jazeera en la cabeza e hirieron gravemente a su colega?

También en este caso cabe hacer un paralelismo con los trágicos sucesos de agosto de 1914: cuando las tropas del Káiser marcaron su paso por Bélgica masacrando a civiles en Herve, Visé, Andenne, Tamines, Lovaina, etc., cada vez se invocó el mismo pretexto: los soldados alemanes habían sido objeto de disparos de francotiradores. Desde entonces, estas acusaciones se han convertido en un hechizo.

Algún día sabremos quién dio la orden de disparar a Sherine Abu Akleh, y así tratar de amordazar no sólo a al-Jazeera, sino también a cualquier medio de comunicación que sea demasiado curioso para investigar el acoso diario a los palestinos. Y también en la reacción violenta que a veces desarrollan, que siempre conduce a represalias sangrientas.

No hay que olvidar, por cierto, que hace un año, en la Franja de Gaza, Israel bombardeó deliberadamente el edificio que albergaba la redacción de Al Jazeera. La inauguración de las nuevas instalaciones del canal qatarí estaba prevista para esta semana…

A Israel le gusta presentarse como la única democracia de Oriente Medio. El país puede demostrar que entiende que la libertad de prensa es un valor fundamental de la democracia, aceptando una investigación independiente sobre la trágica muerte de Sherine Abu Akleh.

Pero, en términos más generales, los periodistas no pueden conformarse con la protección dirigida a los civiles ordinarios en las zonas de conflicto: son testigos y, como tales, son un objetivo particular.

Por lo tanto, necesitan una protección especial. Este es el propósito de la « Convención sobre la Seguridad e Independencia de los Periodistas y los Profesionales de los Medios de Comunicación » que la Federación Internacional de Periodistas inició hace casi cuatro años.

La Convención es una herramienta para la protección de los periodistas y los profesionales de los medios de comunicación.

El objetivo principal de este texto es luchar contra la impunidad de la que gozan los asesinos de periodistas: un informe de la UNESCO ha demostrado que nueve de cada diez asesinatos de periodistas quedan impunes en el mundo. Probablemente porque nueve de cada diez periodistas asesinados son periodistas locales, que no caen en zonas de conflicto.

Sherine Abu Akleh, en cambio, se convirtió en una mártir de la libertad de expresión en las zonas de conflicto. La indignación que su muerte ha causado en todo el mundo puede ser un golpe decisivo en esa lucha

Grief and Anger


To paraphrase the famous title of Marcel Ophüls’ documentary about daily life in Clermont-Ferrand, France, during the Nazi occupation, I wanted to title my post today « Grief and Anger ».
The images of the lifeless body of Sherine Abu Akleh, the famous al-Jazeera journalist, lying on the ground, dead, strapped into her bullet-proof waistcoat clearly stamped « Press » and wearing a helmet, inspired these two feelings. For me, there is no doubt that the Qatari TV journalist was deliberately shot, and her colleague Ali Al-Samoudi was deliberately wounded, to prevent them from filming the crackdown that the Israeli army was preparing to launch, or was launching, in the Jenin refugee camp.
Of course, people will object that this tragedy must be fully investigated.

Targeted while she was clearly identified as a journalist

The Israeli authorities have proposed a joint investigation to the Palestinian police forces. I cannot believe it. Firstly, because the context between Israel and the Palestinian Authority makes sincere collaboration between investigators from both sides unlikely.


The process is reminiscent of a fatal episode: Serbia’s refusal to allow Austrian investigators on its soil to investigate the assassination in Sarajevo of Crown Prince Franz Ferdinand and his wife. Austria-Hungary’s subsequent declaration of war on Serbia led to the First World War.


The claim by some Israeli circles that Sherine Abu Akleh and Ali Al-Samoudi were the victims of… Palestinian gunfire seems to me to be indecent. Even if we have to wait for the results of a truly independent (and therefore international) investigation into this tragedy, can we hear that Palestinian gunmen deliberately targeted journalists from an Arab TV station? Or that stray bullets hit the al-Jazeera journalist in the head and seriously injured her colleague?


Here again, a parallel with the tragic events of August 1914 is in order: when the Kaiser’s troops marked their passage through Belgium by massacring civilians in Herve, Visé, Andenne, Tamines, Leuven etc., each time the same pretext was invoked: German soldiers had been the target of sniper fire. Since then, a fate has been cast on these accusations.

One day we will know who gave the order to shoot Sherine Abu Akleh, and thus try to muzzle not only al-Jazeera, but also any media that is too curious to investigate the daily bullying of Palestinians. And also on the violent reaction they sometimes develop, which is always met with bloody retaliation.
It should not be forgotten, by the way, that a year ago, in the Gaza Strip, Israel deliberately bombed the building that housed the al-Jazeera editorial office. The inauguration of the Qatari channel’s new premises was scheduled for this week…

Israel likes to present itself as the only democracy in the Middle East. The country can demonstrate that it understands that freedom of the Press is a fundamental value of democracy, by agreeing to an independent investigation into the tragic death of Sherine Abu Akleh. But more broadly, journalists cannot be satisfied with the protection addressed to ordinary civilians in conflict zones: they are witnesses, and as such, they are particularly targeted. This is the only way to ensure that journalists are protected.

They therefore need special protection. This is the purpose of the « Convention on the Safety and Independence of Journalists and Media Professionals » that the International Federation of Journalists initiated almost four years ago.

The Convention is a tool for the protection of journalists and media professionals. The main aim of this text is to fight against the impunity enjoyed by the murderers of journalists: a UNESCO report has shown that nine out of ten murders of journalists go unpunished in the world. Probably because nine out of ten murdered journalists are local journalists, who do not fall in conflict zones.

Sherine Abu Akleh, on the other hand, became a martyr for freedom of expression in conflict zones. The outrage her death has caused around the world may be a decisive blow to that struggle.

Le chagrin et la colère


Pour paraphraser le titre célèbre du documentaire de Marcel Ophüls sur la vie quotidienne à Clermont-Ferrand, en France, sous l’Occupation nazie, j’ai voulu titrer mon billet de ce jour «Le chagrin et la colère».

Les images du corps sans vie de Sherine Abu Akleh, la célèbre journaliste d’al-Jazeera, gisant sur le sol, morte, sanglée dans son gilet pare-balles clairement estampillé «Press» et coiffée d’un casque m’a inspiré ces deux sentiments. Car pour moi, il n’y a aucun doute: la journaliste de la chaîne qatarie a été délibérément abattue, et son collègue Ali Al-Samoudi a été volontairement blessé, pour les empêcher de filmer la répression que l’armée israélienne s’apprêtait à lancer, ou lançait dans le camp de réfugiés de Jenine.

Abattue alors qu’elle était clairement identifiable comme journaliste

Certes, on m’objectera qu’il faut faire toute la lumière sur ce drame.

Les autorités israéliennes ont proposé une enquête communes aux forces de police palestiniennes. Je ne peux y croire. D’abord parce que le contexte tenu entre Israël et l’Autorité palestinienne rend peu vraisemblable une collaboration sincère entre enquêteurs des deux camps.

Le procédé rappelle un épisode fatal: le refus par la Serbie d’enquêteurs autrichiens sur son sol, pour enquêter sur l’assassinat, à Sarajevo, du prince-héritier Franz-Ferdinand et de son épouse. La déclaration de guerre subséquente de l’Autriche-Hongrie à la Serbie a conduit à la Première Guerre mondiale.

L’affirmation de certains milieux israéliens selon lesquels Sherine Abu Akleh et Ali Al-Samoudi auraient été victimes de tirs… palestiniens, me paraît par ailleurs indécente. Même s’il faudrait attendre le résultat d’une enquête réellement indépendante (et donc internationale) sur ce drame, peut-on entendre que des tireurs palestiniens auraient délibérément visé des journalistes d’une télé arabe? Ou que des balles perdues auraient l’une, touché mortellement à la tête la journaliste d’al-Jazeera, et l’autre grièvement blessé son collègue?

Là aussi, un parallèle avec les tragiques événements d’août 1914 s’impose: quand les troupes du Kaiser ont marqué leur passage en Belgique par des massacres de civils à Herve, à Visé, à Andenne, à Tamines, à Louvain etc., à chaque fois, le même prétexte était invoqué: les soldats allemands avaient été la cible de tirs de francs-tireurs. Depuis lors, un sort a été fait à ces accusations.

On saura un jour qui a donné l’ordre de tirer, pour abattre Sherine Abu Akleh, et tenter ainsi de museler non seulement al-Jazeera, mais aussi tous les médias trop curieux, qui enquêterait sur les brimades quotidiennes dont les Palestiniennes et les Palestiniens font l’objet. Et aussi sur la réaction violente qu’ils développent parfois, et leur vaut à chaque fois des répliques sanglantes.

On n’oubliera pas, au passage, qu’il y a un an, dans la bande de Gaza, Israël avait bombardé délibérément l’immeuble qui abritait la rédaction d’al-Jazeera. L’inauguration des nouveaux locaux de la chaîne qatarie était prévue pour cette semaine…

Israël aime à se présenter comme la seule démocratie du Proche-Orient. Le pays peut démontrer qu’il comprend que la liberté de la Presse est une valeur fondamentale de la démocratie, en acceptant une enquête indépendante sur le décès tragique de Sherine Abu Akleh.

Mais plus largement, les journalistes ne peuvent se contenter de la protection adressée aux simples civils en zones de conflit: ils et elles sont des témoins, et à ce titre, ils et elles sont visés particulièrement.

Il leur faut donc une protection particulière. C’est le propos de la «Convention sur la sécurité et l’indépendance des journalistes et des professionnels des médias» que la Fédération Internationale des Journalistes a mis en chantier il y a près de quatre ans.

Le but principal de ce texte est de lutter contre l’impunité dont bénéficient les assassins de journalistes: un rapport de l’UNESCO a démontré que neuf assassinats de journalistes sur dix restent impunis dans le monde. Probablement parce que neuf journalistes assassinés sur dix sont des journalistes locaux, qui ne tombent pas dans des zones de conflit.

Sherine Abu Akleh, elle, est devenue une martyre de la liberté d’expression en zone de conflit. L’indignation que sa mort a suscitée dans le monde donnera peut-être un coup décisif à cette lutte contre l’impunité d’assassins…