L’Europe s’est-elle résignée à l’extrême-droite?


Les sondages l’avaient annoncé: Fratelli d’Italia, la formation d’extrême-droite présidée par Giorgia Meloni, est sortie en tête des suffrages en Italie, ce dernier week-end. Forte de sa coalition avec la Lega, de Matteo Salvini qu’on sent impatient de rejeter à nouveau à la mer, et à une mort probable, les migrants qui abordent dans les ports italiens; et avec Forza Italia, le parti créé par un Silvio Berlusconi qui, à 85 ans, prend de plus en plus des airs de momie de cire, elle va donc devenir la première femme à présider un gouvernement en Italie. Pour le meilleur… et pour le pire?

Pour la première fois depuis l’éviction du Duce en 1943, et malgré sa Constitution qui proscrit le fascisme, l’Italie va ainsi être dirigée par une authentique facho!

Certes, Giorgia Meloni a lissé son discours au cours de la récente campagne électorale. Mais France 3 a opportunément ressorti l’interview d’une jeune militante d’extrême-droite de 19 ans, qui avait été réalisée à Rome, en 1996. La jeune Giorgia Meloni, parce c’était bien d’elle qu’il s’agissait, pas encore teinte en blonde peroxydée, y professait son admiration pour Benito Mussolini, «un bon politicien, parce que tout ce qu’il a fait, il l’a fait pour l’Italie», clamait la militante de l’Alianza Nazionale.

La jeune militante d’Alianza Nazionale Giorgia Meloni ne cachait pas son admiration pour Benito Mussolini

On ne sait à quoi elle faisait allusion. À l’assassinat de Giacomo Matteoti? Bon pour l’Italie? Aux crimes de guerre commis par l’Italie fasciste en Éthiopie, avec l’utilisation massive de gaz de combat? Profitables à l’Italie? Aux lois anti-juives? Positives pour l’Italie? Au soutien au coup d’État militaire du général Franco en Espagne? Bénéfique pour l’Italie? Ou à l’alliance avec l’Allemagne hitlérienne? La ruine de l’Italie, en 1944, oppose le démenti le plus formel à cette opinion.

Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, m’objectera-t-on. Sur ce plan, Giorgia Meloni doit être une dirigeante géniale, car, entre ses récents discours, et ses prises de position lors de la campagne électorale, hors son hostilité à l’invasion de la Russie par l’Ukraine, elle a singulièrement changé de caps!

Reste à savoir dans quelle mesure, ses dernières prises de position sont sincères. Au Parlement européen, les élu(e)s de son parti se sont surtout distingué(e)s par leur opposition aux textes pénalisant les discriminations basées sur le sexe, l’orientation sexuelle ou le genre, mais aussi à un texte prônant… l’égalité salariale entre hommes et femmes. Et en matière d’immigration, elle ne le cède en rien à Matteo Salvini, dont le recul a été proportionnel à la progression de Fratelli d’Italia: c’est peut-être la seule bonne nouvelle (relative) de ce scrutin.

Sa récente profession de foi européenne procède, elle, sans doute surtout de la crainte de voir l’Italie perdre les larges subsides européens qui lui sont promis, pour renflouer une économie lourdement frappée par la pandémie de Covid-19.

Stigmatiser l’Italie n’aurait toutefois guère de sens dans une Europe où le Rassemblement National, en France, a été présent au deuxième tour de l’élection présidentielle en 2017 comme en 2019, et surtout, à l’occasion des récentes élections législatives, a envoyé un nombre record de députés au Palais Bourbon.

L’alliance nouée par les démocrates-chrétiens avec le parti du défunt Jörg Haider en Autriche avait scandalisé l’Europe en 1999

L’Europe ne stigmatisera pas l’Italie comme elle l’avait fait de l’Autriche, en 1999, quand pour la première fois, l’extrême-droite avait été associée au pouvoir lorsque le chancelier Wolfgang Schüssel (ÖVP) avait fait alliance avec le défunt leader du FPÖ, Jörg Haider, poussant notamment le commissaire européen belge, Louis Michel, à proposer le boycott de l’Autriche comme lieu de vacances. Le pays, alors, avait été placé «sous surveillance» européenne. Et lorsque, en 2002, Jean-Marie Le Pen, leader du Front National, s’était qualifié à la surprise générale pour affronter Jacques Chirac au second tour de l’élection présidentielle française, les foules étaient descendues dans la rue, et la gauche avait sans équivoque donné un mot d’ordre pour lui barrer la route.

Mais depuis lors, le Fidesz de Viktor Orban s’est imposé à Budapest, et y a systématiquement rogné les libertés publiques. La Pologne s’est ingéniée à museler l’indépendance de son pouvoir judiciaire. Les Pays-Bas ont connu la percée de Pim Fortuyn et aujourd’hui de Thierry Baudet. Au Danemark, le Parti populaire a soutenu des gouvernements de 1997 à 2011 et de 2015 à 2019, et a surtout réussi à faire partager ses idées nauséabondes en matière d’immigration. Et dernièrement, en Suède, les mal-nommés Démocrates de Suède ont fait un triomphe électoral et se préparent à gouverner avec la droite classique.

Comment comprendre cette banalisation de l’extrême-droite en Europe? C’est sans doute en partie parce que les repères politiques se sont largement estompés, spécialement dans des démocraties comme la nôtre où les gouvernements doivent se reposer sur des coalitions.

La conception «utilitaire» de la politique de nombre d’électrices et d’électeurs qui ne votent plus en fonction d’une vision de la société, mais pour que les élu(e)s solutionnent «leurs» problèmes, et les sanctionnent donc d’office d’un scrutin à l’autre, parce que cette tâche est hors de leur portée, peut également intervenir.

Mais ce qui était vrai en Autriche en 1999, et l’est toujours dans l’Italie de 2022, ce qui banalise aussi l’extrême-droite, c’est la complaisance d’une droite classique (Wolfgang Schüssel à l’époque, Silvio Berlusconi aujourd’hui; ou des élus LR en France, qui courent derrière le Rassemblement National dans l’espoir de lui ravir ses électeurs), qui réchauffe elle-même «le ventre fécond d’où est sorti la bête immonde», comme l’écrivait Bertolt Brecht.

À l’inverse, depuis le «dimanche noir» de 1991, en Flandre, le «cordon sanitaire» tendu au tour du Vlaams Blok puis du Vlaams Belang par les formations démocratiques, a réussi jusqu’ici à empêcher l’extrême-droite flamande de venir polluer à l’excès le paysage politique belge. Mais il y a lieu de rester vigilant. Après les dernières élections, Bart De Wever, le président à vie (?) de la N-VA, a courtisé son rival d’extrême-droite avant de se raviser. Et les sondages donnent la première place au Vlaams Belang en Flandre, si les élections étaient pour demain. Même s’il sort en tête des urnes, en 2026, le cordon sanitaire s’imposera pourtant plus que jamais!





Muerte de un periodista de al-Jazeera: Israel añada la hipocresía al crimen


Según un informe del ejército israelí, existe una « gran posibilidad » de que Shireen Abu Akleh, la periodista estrella de Al Jazeera, fuera « alcanzada accidentalmente por los disparos del ejército israelí el 11 de mayo contra sospechosos identificados como pistoleros palestinos ».

Esta tranquilizadora conclusión es el resultado de un estudio « cronológico » de la secuencia de acontecimientos que condujeron a la muerte del periodista de la televisión qatarí; un análisis de los « sonidos » y « vídeos » grabados en el lugar de los hechos; y un análisis balístico de la bala mortal, realizado en presencia de representantes del « Comité de Coordinación de Seguridad de Estados Unidos para Israel y la Autoridad Palestina ».

Matada accidentalmente?

Toda esta verborrea pretende ahogar la palabra esencial de este comunicado: ¡Shireen Abu Baker fue asesinada ac-ci-dental-mente! Por lo tanto, nadie es responsable de su muerte. ¡Y el soldado que le disparó no será procesado!

Si no fuera trágico, tal construcción sería perfectamente risible. Sobre todo, avergüenza al Estado de Israel, que, después de haber hecho todo lo posible para eludir su responsabilidad en este asesinato y este crimen contra la libertad de prensa, se regodea ahora en la hipocresía, esperando salir impune.

Inicialmente, las autoridades israelíes afirmaron que Shireen Abu Akleh había muerto en un intercambio de disparos entre una facción palestina y soldados de las FDI. Pero no hubo suerte, la multitud de testigos en el lugar y los primeros elementos de la investigación demostraron que no hubo ningún disparo palestino: fue deliberadamente que los soldados israelíes dispararon contra una multitud desarmada en el campo de refugiados de Jenin. Volver a hablar hoy de « pistoleros palestinos » es, por tanto, una información errónea.

El resultado de la investigación, que Israel se negó a permitir que la llevara a cabo un organismo internacional, demostraría posteriormente que Shireen Abu Akleh fue efectivamente asesinada por una bala israelí. No sólo no hubo intercambio de disparos, sino que no fue alcanzada por una posible bala palestina, como intentó sugerir inicialmente el ejército israelí.

Las trágicas imágenes de la periodista de Al Jazeera mostraban también que llevaba un casco y un chaleco antibalas claramente marcado como « Prensa ».

Así que ahora intentar hacer creer al mundo que un francotirador israelí le disparó « accidentalmente » es el colmo del cinismo: toda esta logorrea tiene como objetivo ocultar el hecho de que un testigo embarazoso fue eliminado deliberadamente el 11 de mayo.

A modo de recordatorio, el funeral de la desafortunada Shireen Abu Akleh dio lugar a una musculosa intervención de la policía israelí, que no tuvo la decencia de permitir que se celebrara la ceremonia en medio del dolor de la familia y la legítima indignación de quienes la acompañaron en su último viaje.

En los días siguientes a la trágica muerte del periodista estrella de Al Jazeera, se alzaron voces pidiendo una investigación internacional sobre el incidente. Israel se negó a hacerlo y luego trató de evadir la responsabilidad de la tragedia.

Con el paso de las semanas, quedó claro que no sería posible eludir la responsabilidad del ejército israelí: el informe de hoy es su último intento de evitar que el asesino de un periodista sea llevado ante los jueces.

El asesinato de Shireen Abu Akleh se sumará así a la larga lista de asesinatos impunes de periodistas: como recordatorio, nueve de cada diez asesinatos de periodistas quedan impunes en el mundo, según los informes de la Unesco. Periodistas anónimos para periodistas famosos como Ana Politkovskaya, Daphne Caruana Galizia, Jamal Kashoggi y ahora Shireen Abu Akleh.

Para evitar que los Estados eludan sus responsabilidades, como intenta hacer Israel con este informe tranquilizador y engañoso, la Federación Internacional de Periodistas ha sugerido una resolución para ser votada por la Asamblea General de la ONU, que consideraría cualquier asesinato de un periodista como un crimen contra la libertad de prensa, y crearía un organismo internacional que podría investigar, o hacer responsables a los Estados, de las investigaciones sobre los asesinatos de periodistas. Todavía estamos esperando que las principales democracias, especialmente en Europa, apoyen este texto…

Death or an al-Jazeera journalist: Israel adds hypocrisy to the crime


According to an Israeli army report, there is a « strong possibility » that Shireen Abu Akleh, the star journalist of al-Jazeera, was « accidentally hit by Israeli army fire on 11 May targeting suspects identified as Palestinian gunmen ».

This soothing conclusion follows a « chronological » study of the sequence of events that led to the Qatari TV reporter’s death; an analysis of « the sounds » and « the videos » recorded at the scene; and a ballistic analysis of the fatal bullet, carried out in the presence of representatives of the « US Security Coordination Committee for Israel and the Palestinian Authority« .

Killed accidentally?

All this verbiage is intended to drown out the essential word of this communication: Shireen Abu Baker was killed ac-ci-dental-ly! No one is therefore responsible for her death. And the soldier who shot her will not be prosecuted!

If it were not tragic, such a construction would be perfectly laughable. Above all, it shames the State of Israel, which, after having done everything to escape responsibility for this murder and this crime against press freedom, is now wallowing in hypocrisy, hoping to get away with it.

Initially, the Israeli authorities claimed that Shireen Abu Akleh died in an exchange of fire between a Palestinian faction and IDF soldiers. But no luck, the multitude of witnesses on the spot, and the first elements of the investigation had shown that there had been no Palestinian shooting: it was deliberately that the Israeli soldiers had fired on an unarmed crowd in the Jenin refugee camp. To speak again today of « Palestinian gunmen » is therefore misinformation.

The outcome of the investigation, which Israel refused to allow to be conducted by an international body, would later show that Shireen Abu Akleh was indeed killed by an Israeli bullet. Not only was there no exchange of fire, but she was not hit by a possible Palestinian bullet, as the Israeli army was initially trying to suggest.

The tragic images of the al-Jazeera journalist also showed that she was wearing a helmet and a bullet-proof waistcoat clearly marked « Press ».

So now to try to make the world believe that an Israeli sniper shot her « accidentally » is the height of cynicism: all this logorrhoea is aimed at hiding the fact that an embarrassing witness was deliberately eliminated on 11 May.

As a reminder, the funeral of the unfortunate Shireen Abu Akleh gave rise to a muscular intervention by the Israeli police, who did not have the decency to allow the ceremony to take place amidst the pain of the family and the legitimate indignation of those who accompanied her on her last journey.

In the days following the tragic death of al-Jazeera’s star journalist, voices were raised calling for an international investigation into the incident. Israel refused to do so, and then tried to evade responsibility for the tragedy.

As the weeks went by, it became clear that it would not be possible to evade responsibility for the Israeli army: today’s report is its last attempt to prevent a journalist’s murderer from being brought before judges.

The murder of Shireen Abu Akleh will thus join the long list of unpunished murders of journalists: as a reminder, nine out of ten murders of journalists go unpunished in the world, according to Unesco reports. Anonymous journalists for famous journalists such as Ana Politkovskaya, Daphne Caruana Galizia, Jamal Kashoggi and now Shireen Abu Akleh.

To prevent states from shirking their responsibilities, as Israel is trying to do with this soothing and misleading report, the International Federation of Journalists has suggested a resolution to be voted on by the UN General Assembly, which would consider any murder of a journalist as a crime against press freedom, and would create an international body that could investigate, or hold states accountable for, investigations into the murders of journalists. We are still waiting for the major democracies, especially in Europe, to support this text…

Mort d’une journaliste d’al-Jazeera: Israël revêt le crime d’hypocrisie


Ainsi donc, selon un rapport de l’armée israélienne, il y a «une forte possibilité» que Shireen Abu Akleh, journaliste vedette d’al-Jazeera, ait été, le 11 mai dernier, «touchée accidentellement par un tir de l’armée israélienne qui visait des suspects identifiés comme des hommes armés palestiniens».

Cette conclusion lénifiante fait suite à une étude «chronologique» de la séquence des événements qui ont conduit à la mort de la journaliste de la chaîne qatarie; à une analyse «des sons» et «des vidéos» enregistrées sur place; et à une analyse balistique de la balle mortelle, menée en présence de représentants du «Comité de coordination sécuritaire des Etats-Unis pour Israël et l’Autorité palestinienne».

Tuée accidentellement?

Tout ce verbiage a pour but de noyer le mot essentiel de cette communication: Shireen Abu Baker a été tuée ac-ci-dent-elle-ment! Personne n’est donc responsable de sa mort. Et le soldat qui l’a descendue ne sera donc pas poursuivi!

Si ce n’était tragique, pareille construction serait parfaitement risible. Elle fait surtout honte à l’État d’Israël, qui, après avoir tout fait pour échapper à la responsabilité de ce meurtre et de ce crime contre la liberté de la presse, se vautre aujourd’hui dans l’hypocrisie, en espérant s’en tirer à très bon compte.

Pour rappel, au départ, les autorités israéliennes avaient affimé que Shireen Abu Akleh était décédée au cours d’un échange de tirs entre une faction palestinienne et des soldats de Tsahal. Mais pas de chance, la multitude de témoins sur place, et les premiers éléments de l’enquête avaient montré qu’il n’y avait pas eu de tir palestinien: c’est délibérément que les soldats israéliens avaient fait feu sur une foule désarmée au camp de réfugiés de Jenine. Reparler aujourd’hui «d’hommes armés palestiniens» relève donc de la désinformation.

Les suites de l’enquête, qu’Israël a refusé de voir menée par une instance internationale, allaient montrer ensuite que Shireen Abu Akleh a bel et bien été tuée par une balle israélienne. Non seulement, il n’y avait pas eu d’échange de tirs, mais elle n’a pas été atteinte par un tir palestinien éventuel, comme l’armée israélienne tentait de le faire entendre au départ.

Les images tragiques de la journaliste d’al-Jazeera montraient par ailleurs qu’elle portait un casque et un gilet pare-balles portant clairement l’indication «Press».

Alors aujourd’hui tenter de faire croire au monde qu’un sniper israélien l’aurait abattue «accidentellement» relève du plus parfait cynisme: toute cette logorrhée vise à cacher le fait qu’une témoin gênante a été volontairement éliminée, le 11 mai dernier.

Pour rappel aussi, les obsèques de la malheureuse Shireen Abu Akleh ont donné lieu à une intervention musclée des forces de l’ordre israéliennes, qui n’ont pas eu la décence de laisser se dérouler la cérémonie dans la douleur de la famille et dans l’indignation légitime de celles et ceux qui l’accompagnaient dans son dernier voyage.

Dès les jours qui ont suivi la mort tragique de la journaliste vedette d’al-Jazeera, des voix s’étaient élevées pour réclamer une enquête internationale sur cet événement. Israël l’avait refusée avant de tenter, pied à pied, d’éluder sa responsabilité dans le drame.

Au fil des semaines, il lui est apparu qu’il ne lui serait pas possible d’éluder la responsabilité de l’armée israélienne: le rapport d’aujourd’hui est son ultime tentative pour éviter qu’un assassin de journaliste soit traduit devant des juges.

Le meurtre de Shireen Abu Akleh va ainsi rejoindre la longue liste des assassinats impunis de journalistes: pour rappel, neuf assassinats de journalistes sur dix restent impunis dans le monde, selon les rapports de l’Unesco. Journalistes anonymes, pour journalistes célèbres qui ont noms Ana Politkovskaïa, Daphne Caruana Galizia, Jamal Kashoggi et désormais Shireen Abu Akleh.

Pour éviter que des États puissent échapper à leurs responsabilités, comme Israël tente de le faire avec ce rapport lénifiant et mensonger, la Fédération Internationale des Journalistes a suggéré un texte de résolution à faire voter par l’assemblée générale des Nations-Unies, qui considérerait tout assassinat de journaliste comme un crime contre la liberté de la presse, et créerait un organe international susceptible d’enquêter, ou de demander aux États de rendre compte sur les enquêtes diligentées dans le cas de meurtres de journalistes. On attend toujours que les grandes démocraties, notamment européennes, soutiennent ce texte…